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La fonction primaire du PzKpfw III était d'assurer le combat char contre char, c'est-à-dire le rôle de char de combat. La tactique prévoyait que les Pz.Kpfw 38(t)s et Pz.Kpfw III formaient l'avant-garde alors que les chars légers Pz.Kpfw I et Pz.Kpfw II occupaient les flancs. Les Pz.Kpfw IVs formaient quant à eux l'arrière-garde, choisissant leurs cibles à distance et tiraient leurs coups (canon de 75 mm L/24 à faible vélocité) par dessus les premières lignes. Les tâches de combat secondaires étaient généralement confiées aux régiments d'infanterie motorisée plus connus après 1942 en tant que Panzergrenadiers. Les action des Panzerdivisions, ne nécessitant pas toujours le plein emploi de leurs effectifs de chars, une compagnie lourde complète, était attachée provisoirement à ces régiments d'infanterie motorisée. Cela leur offrait un appui feu particulièrement apprécié. Cependant, la Panzerwaffe était en générale contre cet usage considérant cela comme une dispersion de précieuses ressources dans un rôle pour lesquels la Sturmartillerie avait été spécifiquement conçue.
Pendant les campagnes de 1939 et de 1940 les Panzerdivisons incluaient deux régiments blindés de deux bataillons (Panzer Abteilung), chaque bataillon se composait de quatre compagnies. Ça c'est pour la théorie, en pratique, septembre 1939 une Panzerdivision moyenne ne possédait pas plus de 20 Pz.Kpfw IIIs,ou deux à trois chars par section. Résultat, le plus souvent, le personnel d'une compagnie par bataillon restait en chômage technique à l'arrière dans les dépôts. En mai 1940 l'effectif grimpa jusqu'à 90 PzKpfw IIIs par division (seulement dans les certaines divisions privilégiées), le plus souvent c'était 50 Panzers III par Division.
Après la victoire en France, Hitler décida de doubler le nombre de Panzerdivisions. Ceci fut réalisé en ne pourvoyant plus les Panzerdivisons que d'un seul régiment avec 4 bataillons ou encore deux régiments de deux bataillons. Cependant six régiments seront dotés de trois bataillons. Lors de "Barbarossa" en juin 1941, 17 Panzerdivisions équipées d'un total de 3.200. Chaque Bataillon était en moyenne équipée de 2 compagnies de 22 Panzers III. Les effectifs en chars des Panzerdivisions variaient entre 120 et 200. Le Panzer IV à cette époque ne représentait qu'un sixième des effectifs de chars, le Panzer III était encore très utilisé quoique que le canon de 37mm était complètement obsolète, il fut vite remplacé par le 50mm KwK L/42). L'apparition du T-34 du KV-1 avec leur blindage épais jeta la stupéfaction et le désarroi au sein des Panzerdivisions. Une réorganisation interne des bataillons de Panzer était urgentes. Les Pz.Kpfw I et II complètement obsolètes disparurent, et les bataillons furent désormais composés des seuls Pz.Kpfw III à canons de 50 mm L/42 ou L/60 et de Pz.Kpfw IV à canon de 75 mm L/24. Cependant, le 50 mm KwK L/42 ou L/60 n'étais plus suffisant pour le combat char vs char et c'était le chant su cygne pour le Panzer III car le Pz.Kpfw IV avec les canons de 75mm KwK L/43 ou L/48 étant devenu le véritable char de bataille. Le concept de compagnie lourde était donc devenu désuet, et les bataillons furent désormais dotés de seulement trois compagnies pareillement équipées.
Tout au long de la guerre la production de char demeura lente (en raison de la complexité et du coup élevé des conceptions allemandes), et résultat il n'y eut jamais assez de Pz.Kpfw III et IV. De plus en 1942, Hitler ordonna un accroissement du nombre de Panzerdivisions malgré les pertes lourdes de matériel subies l'année précédente. Sur le front oriental, dans les secteurs nord et central, la situation relativement calme, permis de réduire les régiments à un bataillon simple. Par contre dans la zone sud où les combats étaient plus violents, un régiment comprenait trois bataillons, ce qui ne représentait que seulement 170 chars (320 par régiments en Pologne en 1939). Les compagnies des bataillons furent poussées à quatre, mais dans la majorité des cas le matériel n'était pas disponible ! En effet, après Stalingrad et la retraite du Caucase, une division (secteur sud) comprenait en moyenne seulement 27 chars ! Le 1er mars 1943 Guderian ramené au service actif fut nommé inspecteur général et Albert Speer fut nommé ministre de la production. Le résultat fut que le nombre de Pz.Kpfw IVs produits commença à monter brusquement, au détriment du Panzer III jugé trop court. Seul le Pz.Kpfw III Ausf.N avec son canon de 75mm court, KwK L/24, fut maintenu en première ligne dans les schwere Panzer Abteilungen, escortant les chars Tigres puis Tigres II ou encore au sein des Panzergrenadierdivisions. Le nouveau char de bataille, le Pz.KpFw V Panther, fit également son apparition en 1943, mais il ne fut jamais produit en nombre suffisant.
A partir de la mi 1943, l'Allemagne fut sur la défensive, la Panzerwaffe avait perdu l'initiative et était désormais le plus souvent cantonnée dans un rôle de contre-attaque stratégique. Face aux chars moyens russes, américains et britanniques, le Panzer III ne faisait plus le poids et disparu petit à petit des premières lignes pour être cantonnédans des rôles de support, de reconnaissance ou de commandement. Les modèles plus récents purent encore servir au combat pour combler les trous mais celaétait de plus en plus rare. Les régiments d'élite ou les plus chanceux auront un bataillon équipé de Panthers et l'autre de Pz.Kpfw IVs, mais ce n'était pas la norme. En effet, à cause de pertes lourdes non compensées par la production, le matériel manquait et de plus en plus souvent les trous étaient comblés par des canons d'assaut ou chasseurs de char, de sorte qu'en 1944 la plupart des régiments ne comptaient qu'un ou deux compagnies ou un bataillon complet de chars de combat. Les canons d'assaut et les chasseurs de chars avec leur champ de tir horizontal limité, n'étaient pas très efficaces comme char de combat, mais pouvaient assurer un appui feu très appréciable. La situation se dégrada de plus en plus au fil des mois, et les régiments de panzer utilisaient tout ce qui leur tombait sous la main et qui était en état de fonctionner. L'organisation stricte des unités laissa place peu à peu à des groupes de combat ou "Kampfgruppen" composés de tout et n'importe quoi pouvant tirer et rouler.
En résumé, conçu à l'origine comme char de combat, le Panzer III perdit petit à petit sont rôle de cheval de bataille des Panzerdivisions sera remplacé dans ce rôle par le Panzer IV. Robuste mécaniquement, très mobile , il aurait été avec un meilleur armement, le meilleur char de la première moitié du conflit mais en 1943 il était complètement obsolète. Le Pz.Kpfw III sera en service dans les unités blindés de la Wehrmacht et de la Waffen-SS en Pologne,Hollande, Belgique, Russie (Barbarossa), Afrique du Nord (durant toute la campagne), puis ne fut guère vu par la suite.
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